Nicole Brenez enseigne dans le département d’études cinématographiques à l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle. Elle dirige le département Culture et Analyse de la Femis et est conservatrice de la section des avant-gardes à la Cinémathèque française. Elle est diplômée de l’École Normale Supérieure, spécialisée en littérature moderne et a été membre sénior de l’Institut Universitaire de France (2011-2016).
Elle a produit, en collaboration avec le réalisateur Philippe Grandrieux, la collection de films « Il se peut que la beauté ait renforcé notre résolution », consacrée aux réalisateurs d’un cinéma révolutionnaire oublié ou négligé par les historiens du cinéma.
Elle a travaillé avec Jean-Luc Godard (de 2015 à aujourd’hui, Le livre d’image, Palme d’or « spéciale » au Festival de Cannes, 2018), Jacques Kebadian (de 2016 à aujourd’hui), Jean-Gabriel Périot et Chantal Akerman.
Parmi les textes qu’elle a publiés, figurent notamment : De la Figure en général et du Corps en particulier. L’invention figurative au cinéma (1998), Abel Ferrara (2007), Traitement du Lumpenproletariat par le cinéma d’avant-garde (2007), Cinéma d’avant-garde Mode d’emploi (2012), « `We support everything since the dawn of time that has struggled and still struggles.’ Introduction to lettrist cinema » (2015) et Jean-Luc Godard théoricien des images (2015).
Nicole Brenez a publié La Vie nouvelle/nouvelle Vision (2004), Jean-Luc Godard : Documents (2006), Biotope de João Tabarra (2015), Clarisse Hahn. Politics of Presence (2018), et Jocelyne Saab. Zones of War (2018 – Prix du meilleur livre de cinéma, FILAF 2019). Elle est également éditrice ou co-éditrice de : Jeune, dure et pure. Une histoire du cinéma d’avant-garde et expérimental en France (2001), Jean-Luc Godard : Documents (2006), Jean Epstein. Bonjour Cinéma und andere Schriften zum Kino (2008), Le cinéma
critique. De l’argentique au numérique, voies et formes de l’objection visuelle (2010), Cinémas libertaires : « Au service des forces de transgression et de révolte » (2015) et Raymonde Carasco et Régis Jébraud À l’Œuvre (2016).
Elle est éditrice ou co-éditrice scientifique des écrits de Masao Adachi (Rouge profond, 2012), Jean Epstein et Edouard de Laurot.