Naeem Mohaiemen

Naeem Mohaiemen mêle films, installations et essais afin d’étudier les anciennes utopies et les décolonisations inachevées au sein du tiers-mondialisme international et du socialisme mondial. Bien que révélateur d’une sensibilité de gauche qui tend à méconnaître ses alliés, la base de son travail se trouve en la foi d’un avenir qui se dessine à gauche au niveau international, représentant l’unique alternative possible aux antinomies actuelles concernant les races ou les religions. Il est l’auteur de Prisoners of Shothik Itihash (Kunsthalle Basel, 2014), éditeur de Chittagnong Hill Tracts in the Blind Spot of Bangladesh Nationalism (Drishtipat, 2010), co-éditeur de System Error: War is a Force that Gives us Meaning (Sylvana, 2007) et est actuellement co-éditeur (avec Eszter Szakacs) de Solidarity Must be Defended (Tranzit / Van Abbe / Salt/ Tricontinential, 2019). Parmi ses essais relatifs à l’histoire mouvementée de l’ex-Pakistan oriental (1947-1971) et de l’actuel Bangladesh (après 1971), figurent « Simulation at Wars’ End : A Documentary in the Field of Evidence Quest », (Bioscope), « Muhammad Ali’s Bangladesh Passport » (New Inquiry), « The Ginger Merchant of History: Standing in the Shadow of Giants” (Witte de With), “Time of the Writing, Hour of the Reading”, (Economic & Political Weekly, India) et “Flying Blind: Waiting for a Real Reckoning on 1971 (Economic & Political Weekly). Ses films ont été présentés à SALT Beyoglu (Istanbul, 2019), au Mahmoud Darwish Museum (Ramallah, 2018), à la Tate Britain (Londres, 2018), au MoMA PS1 (New Yorl, 2017), à la Abdur Razzaq Foundation (Dhaka, 2017) et à la documenta 14 (Athènes / Kassel, 2017). Il est membre de l’ICA Independent Film Council (Londres).