Ibrahim Cissé
Né du ventre bienheureux d'une Gambienne, Ibrahim Cissé a vu le jour pour la première fois à Paris, en France, dans les années 1990. Cissé a étudié la communication, avant de s’essayer aux industries musicales et culturelles en tant que chroniqueur et programmeur stagiaire.
À la recherche de pâturages plus verts et d'un plus grand alignement, Cissé a traversé la Manche en 2014, pour assimiler le rassemblement-britannique-postcolonial-mondial et son paysage interculturel. Après des années d'introspection et d'insatisfaction de 9 à 5 et sinon de 11 à 7, Cissé a finalement obtenu un Master en commissariat d’exposition en 2018, tout en travaillant sur son premier corpus artistique : un recueil de poésie auto-publié.
Depuis lors, les recherches et la pratique de Cissé tournent autour de l'éducation, d'une pratique artistique visuelle et littéraire, et de projets indépendants dans l'industrie de l'art.
Le travail et les collaborations d'Ibrahim Cissé ont été présentés à la 10e Biennale de Berlin, au Ball House à Pékin (Chine), au Mboka Literature Festival (Gambie), à l'Afrikan Freedom Station à Johannesburg (Afrique du Sud), ou dans le cadre de l’exposition itinérante l'Institut für Auslandsbeziehungen en 2020. Cissé a exposé des installations sonores et d'images en mouvement à la Dyson Gallery (Londres, Royaume-Uni), à la OF Gallery (Séoul, Corée du Sud) et à la Royal Academy of Art (Londres, Royaume-Uni).
Cissé travaille actuellement comme éditeur contributeur pour les la maison d’édition Archive Books, notamment sur la série de lecteurs sonsbeek 20→24. Cissé est maître de conférences associé au Wimbledon College of Art (Londres, Royaume-Uni) et l'un des animateurs et tuteurs du programme Decolonial Futures organisé par le Sandberg Instituut (Amsterdam, Pays-Bas) et Framer Framed, en collaboration avec le Funda Community College en Afrique du Sud.
Cissé travaille actuellement avec l'Institut du voyage et du tourisme de Gambie et l'École nationale des arts de Dakar en tant que développeur de curriculums, menant la création d'un nouveau curriculum de beaux-arts en Gambie.
Pour résumer, Ibrahim Cissé s'intéresse à l'énergie cathartique des rencontres artistiques, aux initiatives et horizons panafricanistes, et à la volonté d'aborder et de redresser les problèmes de bien-être social.