Je suis actuellement dans la dernière phase de rédaction de mon mémoire de licence en littérature comparée : une lecture féministe et postcoloniale de la littérature chicana contemporaine. Après validation de mon diplôme j’espère entamer un master en Études Culturelles à Goldsmith à l’automne prochain.
Depuis un an et demi, je travaille comme journaliste indépendante parallèlement à mes études. J’ai fréquemment rédigé des récits critiques et approfondis sur des phénomènes culturels tels que l’art et la ville, le néo-muralisme mexicain et l’art-performance féministe. Pendant toute une année à Uppsala, en Suède, j’ai écrit et édité pour le magazine de l’association estudiantine dédiée aux questions de genre Verkliegheter. Dans ces textes, je faisais une analyse féministe de l’art, du cinéma et de livres contemporains. La même année j’ai également cofondé une organisation cherchant à faire reconnaitre le cinéma africain, qui bénéficie de très peu d’attention en Suède. Durant toute cette année, nous avons organisé des projections de films africains tout en inviteant des réalisateurs et critiques à en débattre avec notre public. Cette initiative est toujours en cours.
En 2013, j’ai passé six mois à Dakar pour étudier le français et travailler avec la Croix-Rouge sénégalaise. J’ai aussi été volontaire à l’exposition annuelle du Dakar Women’s Group, une expérience enrichissante qui m’a donné un large aperçu de la scène de l’art contemporain. Ces deux dernières années, j’ai vécu à Mexico City où j’ai été très impliquée dans la scène artistique locale et très active dans l’organisation d’expositions dans divers espaces gérés par des étudiants et autres espaces d’art indépendants.