Peju Layiwola est artiste, professeure d’histoire de l’art et directrice du Département des arts créatifs à l’Université de Lagos. Son travail prend de multiples formes et s’inspire d’histoires collectives ou personnelles, où le Benin occupe une place centrale, aussi bien en tant qu’ancien royaume que ville contemporaine. Elle a conduit divers projets artistiques dont l’exposition monographique Benin1897.com : l’art et la question de la restitution, (Lagos/Ibadan (2010) ; Un centenaire pour qui ? Benin City (2014) : retour, Raw Spot Gallery, Grahamstown, Afrique du Sud (2018). Elle a reçu de nombreuses bourses et plusieurs aides, dont la bourse de résidence du Consulat américain (2017), la bourse d’artiste résident du Goethe, au Kunstsammlung Nordrhein Westfalen, Düsseldorf, Allemagne (2017), RAW Residency, Rhodes University (2018) et la Bourse de la Terra Foundation pour l’Art Américain, 2019. Parmi ses publications qui concernent le patrimoine controversé du Bénin, Benin Massacre ; Memories and Experiences’, Benin Kings and Rituals, Court Arts from Nigeria (Le Massacre du Benin ; Mémoires et Expériences, Les Rois et les Rites du Benin, Les arts de la cour au Nigéria), Musée d’Ethnologie de Vienne (2007), Making Meaning from a Fragmented Past : 1897 and the Creative Process, Disturbing Pasts : Memories, controversies and Creativity (Créer du sens à partir d’un passé fragmenté : 1897 et le processus créatif, Un passé troublant : mémoires, controverses et créativité), Open Arts Journal, The Open University (GB), 2014 et ‘Resurrecting the Disappeared : A Recontextualisation of 1897’, Benin 1897.com : Art and the Restitution Question (Ressusciter les disparus : une recontextualisation de 1897, Benin 1897.com : l’art et la question de la restitution), Ibadan, 2014.