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Ghassan Salhab et El Hadj Demba Dia, © RAW Material Company |
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Dans le cadre de Vox-ARTIS *, Raw Material Company vous invite à une rencontre avec l'artiste Ghassan Salhab, le vendredi 3 mars 2023 à 18H00 @RAW Material Company sis Zone B, rue sans soleil Villa 2A.
À travers cette résidence, Ghassan opère un retour aux sources en marchant sur les traces de son père. D’origine libanaise, ce dernier est né et a grandi à Dakar où il a fondé sa famille et établi son commerce avant de repartir vers d’autres contrées. En trame de fond, se loge l’histoire des communautés libano-syriennes du Sénégal, les différentes formes de migrations qu’elles ont connues, mais enfin et surtout les liens tissés ou non, au sein des communautés qu’elles habitent encore aujourd’hui. Menant une véritable quête, Ghassan partagera avec nous le fruit de ses pérégrinations dans la ville de Dakar ainsi que sa périphérie, mais aussi auprès d'artistes et d'acteurs culturels appartenant ou ayant côtoyé cette communauté.
*vox-ARTIS est un espace libre de présentation, de discussion et de confrontation d'idées sur l'art, sa pratique, sa production, sa collection, sa critique, son analyse et sa présentation. Un moment de partage autour des films sur l'art, des conférences d'artistes et autres professionnels de l’art, revue de portfolio, présentations d'ouvrages et débat général du rôle de la créativité artistique dans la société. Le programme de vox-ARTIS se fait en collaboration avec Massamba Mbaye. |
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© Ghassan Salhab |
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Notre peau
Nous n’aurions jamais dû quitter Dakar, nous a dit plus d’une fois mon père, bien avant l’actuel désastre libanais, bien avant qu’il ne décède, il y a plus de deux ans. Cette phrase a fini par enclencher un projet de film-essai, sorte de quête sur cet homme de la communauté Libanaise qui a vécu ses trente-neuf premières années à Dakar, sur ce qui peut rester de traces, même imperceptibles. |
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À propos de Ghassan Salhab |
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Né à Dakar, Ghassan Salhab vit et travaille aujourd’hui à Beyrouth. En dehors de ses propres réalisations, il collabore à l’écriture de scénarios et enseigne dans différentes universités au Liban. Il a réalisé huit longs métrages : Beyrouth fantôme (1998) ; Terra Incognita (2002) ; Le dernier homme (2006) ; 1958 (2009) ; La Montagne (2011), La Vallée (2014), Une rose ouverte / Warda (2019) et La rivière (2021) — ainsi que plusieurs « essais », dont Le voyage immobile (2018) coréalisé avec Mohamed Soueid, L’encre de Chine (2016), Son image (diptyque-vidéo, 2016), Everybody know this is nowhere (diptyque-vidéo, 2012), Le massacre des innocents (triptyque-vidéo, 2010), (Posthume) (2007), Narcisse perdu (2004), Mon corps mort, mon corps vivant (2003), La rose de personne (2000)… tous sélectionnés dans différents festivals ou expositions internationaux. En 2016, il a été « invité-résident » au DAAD (Berlin) et en 2020 à la Fondation Camargo. Le Festival International de La Rochelle, les JCC de Tunis, la Cinémathèque du Québec et le Festival International de Cine Guanajuato, lui ont consacré une rétrospective. Auteur par ailleurs de deux ouvrages : « fragments du Livre du naufrage » (2012, Amers Editions) et « à contre-jour (depuis Beyrouth) » (2021, de l’incidence éditeur), ainsi que différents textes publiés dans des revues spécialisées. |
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À propos de Massamba Mbaye |
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Massamba Mbaye est un critique d’art, commissaire d’exposition et conseil. Historien des théories de la communication, il a fait une spécialisation sur la cybernétique. Ce diplômé en marketing stratégique et en communication enseigne ces spécialités. Il est sociétaire de l’Association Internationale des Critiques d’Art (AICA). Mbaye est l’actuel Directeur Général du groupe DMedia. Il a été membre du comité éditorial d’Afrik’Arts, magazine international sur les arts visuels édité par la Biennale de Dakar et coordonne la communication de Dak’art depuis 2016. Il est aussi membre du Comité d’orientation de Dak’art et est auteur de plusieurs ouvrages sur les arts visuels au Sénégal. |
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