Après des études d’Histoire à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal), Mamadou Khouma Gueye s’est lancé dans le cinéma en militant pour l’accès au cinéma pour la population de la banlieue de Dakar avant de passer à la réalisation. Jouant de la débrouille et puisant dans l’énergie collective de ma génération pour produire et diffuser notre cinéma. Il défend l’idée que l’art doit faire place aux gens ordinaires, et participer à la représentation et à la prise de conscience des réalités sociales et politiques, parfois difficiles.
El Hadj Demba Dia a grandi à Dakar, au camp de la gendarmerie LGI de Mbao. Après la retraite de son père, il s’installe à Guinaw Rail, un quartier populaire de la banlieue de Dakar. Cela lui a permis de rencontrer plusieurs acteurs des cultures urbaines du Sénégal. En 2005, son quartier est touché par les inondations: une période difficile pendant laquelle plusieurs familles se sont dispersées. Ses amis d’enfance partent en Europe dans des embarcations de fortunes et certains ne reviendront jamais. En 2008, il rencontre le cinéma avec son ami étudiant Mamadou Khouma Guèye et ils décident de raconter en images le calvaire des habitants de leur quartier. Ensemble, ils créent l’association CINEBANLIEUE avec le soutien de feu Monsieur Abdel Aziz Boye”.
Dans les années 2000, Amath Niane tombe amoureux du cinéma alors qu’il est étudiant en géographie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. A partir de 2006, il commence à faire le tour des plateaux pour nourrir sa passion en passant par la régie et l’assistanat. C’est en 2007 qu’il rencontre une grande figure du cinéma au Sénégal, Abdel Aziz Boye qui l’initie à l’écriture et au langage cinématographique, ce qui le pousse à aller plus loin dans sa recherche jusqu’à intégrer l’École Supérieure des Arts visuels de Marrakech où il ressort, diplômé en image. Aujourd’hui, il a, à son actif plusieurs films dont il est le chef opérateur. Amath Niane vit et travaille à Dakar où il continue ses recherches sur l’esthétique du contre-jour. Il a réalisé La Cité Claudel. Il a créé avec la réalisatrice sénégalaise Rama THIAW la société de production audiovisuelle BOUL FALLE IMAGES (BFI), autour de l’héritage musical africain, basée à Dakar. Amath est le Directeur Photo des courts métrages J’existe (réalisé par Demba Dia, 2016), Xalé Bu Rérr / Un enfant perdu de Abdou Khadir Ndiaye, 2017 et Un air de kora, de la réalisatrice Angèle Diabang (Poulain de Bronze et Prix CEDEAO de la meilleure réalisatrice, au Fespaco 2019).
Djibril Saliou Ndiaye est producteur et réalisateur. Il suit une formation pratique en réalisation à MSA Productions (Sénégal) et des stages de réalisation au CIFAP, la FEMIS (France) , le GOETHE INSTITUT de Dakar. Il a participé à l’atelier Produire sud à Nantes et à la « Formation à l’écriture de programme courts d’humour » à (Abidjan) Il a réalisé des courts métrages de fiction et de documentaires qui ont été sélectionnés dans de nombreux festivals à travers le monde, et une série télévisée avec la RTS, et une autre en cours de production.
Laurence Grun (auteure – réalisatrice) et Pierre Vanneste (auteur - réalisateur).Auteurs-réalisateurs Belges, Laurence Grun et Pierre Vanneste travaillent depuis plus de sept ans au Sénégal. Après avoir collaboré sur des projets documentaires tels que «DREMMWEL» (documentaire transmédia sur la pêche et la surpêche en Atlantique-Est), «Bargny, ici commence l’émergence » (long-form documentaire sur la commune de Bargny située à 35km de Dakar) et « P2O5, de la fertilisation à l'épuisement » (documentaire sur la production et l'utilisation d'engrais phosphatés dans le monde), ils ont voulu, à l'occasion du « Tééméri Bop Koñ», rendre compte du processus d'industrialisation en cours au Sénégal avec le film documentaire Mandarga (L'Empreinte), écho d’une trajectoire globale et commune déjà engagée. Leurs projets se veulent documentés, ancrés dans le réel en tant que part active du débat collectif.
Thaddée Adiouma Seck est juriste spécialisé en gouvernance des activités extractives. Il est consultant au Comité Sénégalais des Droits de l'Homme (CSDH) où il participe à l'animation de l'Observatoire National pour le Respect des Droits Humains dans le Secteur Extractif (ONRDH-SE). Il prépare actuellement une thèse en droit extractif.
Né en 1987 à Dakar, Fary Ndao est ingénieur géologue de formation, économiste de l'énergie et écrivain. Il travaille pour la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN) et a publié "L'or noir du Sénégal" en 2018 après avoir participé à la rédaction de l'ouvrage collectif "Politisez-vous !". Fary s'intéresse aux interactions entre les problématiques énergétiques, écologiques, politiques et sociales. |
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