Miguel A. López (né en 1983) est écrivain, chercheur, co-directeur et commissaire en chef de TEOR/éTica, au Costa Rica. Ses travaux étudient les dynamiques collaboratives et les re-articulations féministes de l’art et de la culture des dernières décennies. Ses textes ont été publiés dans des magazines tels que Afterall, e-flux Journal, Art in America, Journal of Visual Culture et Manifesta Journal entre autres. Il a récemment publié les ouvrages suivants : Robar la historia : Contrarrelatos y practices artisticas de oposición (Metales Pesados, 2017) et The Words of Others : Leon Ferrari and Rhetoric in Times of War (en collaboration avec Ruth Estévez et Agustin Diez Fischer, REDCAT et JRP-Ringier, 2017). En 2016, dans le cadre de son travail au sein de TEOR/éTica, il a lancé une série de livres intitulée « Local Writings. Critical Positions from Central America, the Caribbean, and their diasporas » (Écrits autochtones. Positions critiques depuis l’Amérique centrale, les Caraïbes et leurs diasporas), sur les écrivains, les historiens de l’art, les commissaires d’expositions et les penseurs qui, depuis les années soixante, ont fait évoluer la manière de faire de l’art et de le percevoir. Parmi les expositions dont il a été commissaire, figurent Social Energies/Life Forces ; Natalia Iguiñiz : Art, Activism, Feminism (1994-2018) à l’ICPNA, Lima, 2018 ; Balance and Collapse : Patricia Belli, Works 1986-2016 à TEOR/éTica, San José et à la Fundación Ortiz Gurdian, Managua, 2016-2017 ; Teresa Burga, structures of Air (avec Agustin Pérez Rubio) à MALBA, Buenos Aires, 2015 ; la section God is queer de la 31ème Biennale de São Paulo (2014) ; et Losing the Human Form : A Seismic Images of the 1980s in Latin America au Musée Reina Sofia, à Madrid, 2012-2013 (un commissariat collectif de Red Conceptualismos del Sur). Il est le co-fondateur de Bisagra, un espace indépendant basé à Lima depuis 2014. En 2016, il a reçu le prix Independent Vision Curatorial, attribué tous les deux ans par Independent Curators International.
Photo by Daniela Morales Lisac